mardi 20 décembre 2011

Cauchemar (texte tragique)

La marche à l’école est toujours plus belle le vendredi. Je ne sais pas si c’est parce que je n’ai plus de devoirs à faire la fin de semaine. Je marche sur le trottoir beige avec un grand sourire sur la face. Je ne peux m’empêcher d’être heureuse. Parce qu’il fait chaud pour une journée de Janvier à Georgetown, Ontario, je porte seulement mon manteau brun par-dessus mon chandail rouge et mes jeans gris foncé et il fait pleinement chaud! La neige sur le trottoir qui brille dans les rayons de soleil, ca réchauffe mon cœur. C’est malheureux que la neige soit presque tout fondue déjà, j’espère qu’il neige encore bientôt! Je vois l’école dans la distance. C’est triste, j’aime marcher en solitude puisqu’il n’y a aucune inquiétude et je peux penser clairement. Je suis prête pour la journée qui s’annonce. N’importe qu’est-ce qui m’arrive, je serai prête.

Tout le monde semble souriant aujourd’hui. C’est comme si la belle journée rend tout le monde heureux comme moi! Salut Katie, salut Katie, salut Katie c’est tout que j’entends dire les autres élèves en marchant dans le couloir. Je ne porte pas les autres élèves trop d’attention; Gavin marche vers moi! Quoi faire, quoi dire! Chaque fois qu’il vient vers moi, je me perds dans son charme. Ses cheveux blonds court sont tellement incroyables! Ses yeux verts émeraude sont si exotiques! En plus, il est drôle et gentil! On dirait le garçon parfait!

« Tu me sembles souriante aujourd’hui, Katie.» dit-il avec son sourire splendide.

« Ouais, c’est une bonne journée. » réponds-je. Il part avec un doux rire.

Que pensais-je? Ouais, c’est une bonne journée. De toutes les réponses que j’aurais pu lui donner! J’aurais même pu simplement rire et ca aurait été acceptable! Il me croit probablement imbécile! Je suis tellement idiote! Eh bein, c’est dans le passer, je ne peux rien changer. Je ne laisserai pas cela nuire à ma journée parfaite!

Aucun retard, aucun trouble et aucune évaluation jusqu'à date; une journée idéale. Avant, j’avais tellement peur de la 9e année, mais ce n’est vraiment pas si difficile puisque j’ai tout les enseignants qui donnent presque aucun devoir. Je suis tellement chanceuse; j’ai plusieurs amis qui font des devoirs pendant toute la soirée! Je me sens mal pour eux, ils n’ont presque plus de vie sociale!

La journée avance si vite, c’est déjà l’heure du diner. Chloé et Vanessa, mes amies, discutent des rumeurs qui passent autour de l’école. Ce sont toutes des choses ordinaires, comme qui aime qui, qui a insulté qui et qui a fait quoi pendant la fin de semaine. Je n’écoute pas vraiment à leur conversation; je fais simplement admirer tout autour de moi. Même les cheveux à Chloé m’intéressent. Je suis très jalouse de ses courts cheveux blonds. Ils vont si bien avec ses yeux bleu foncé. J’ai toujours été jalouse de ses yeux bleus, elles sont si jolies et aventureuses! Elles sont beaucoup plus belles que mes yeux bruns pâles. Elle est très petite, cette fille. Elle est une des filles la plus petite dans l’école. Elle me semble si fragile, l’opposé de Vanessa. Vanessa a des cheveux longs et noirs et elle est très grande en taille. Elle est aussi très mince. Je ne comprends pas comment qu’elles restent si maigre! C’est comme si elles ne mangent pas du tout! Leur conversation semble ne jamais finir! Je commence à les écouter quand j’entends qu’elles parlent de Gavin.

« Alors, je ne devrais vraiment pas vous dire, je l’ai promis à Zoé, mais il faut que vous sachiez ce que Gavin a révélé  à Jean qui a dit à Manon qui a dit à Claudia qui a dit à Patricia qui a dit à Claira qui a dit à Zoé qui m’a dit! » dit Chloé en baissant sa voix.

« Qu’est ce qu’elle t’a dit? » demande Vanessa, d’un ton curieux. Elle est si curieuse, cette Vanessa! Elle doit savoir tous les secrets de tout le monde ou elle exploserait. Lorsqu’elle n’est pas contente, c’est comme si on voit réellement de la fumer sortir de ses oreilles. C’est presque épeurant!

« Il a apparemment dit qu’il aime Katie! » dit-elle un peu trop fort. Moi et Vanessa restent là, bouche-bée. Heureusement que personne n’a entendu! Je ne savais pas quoi répondre. J’ai passé le reste de la journée dans la lune. Gavin m’aime! Le gars que j’aime depuis la 6e année m’aime! C’est vraiment la journée parfaite!

Mes parents ont certainement remarqué mon grand sourire quand je suis rentré chez moi après l’école. Ils me posaient plusieurs questions au sujet de ma journée, je pense qu’ils avaient des soupçons de ce qui m’est arrivé à l’école. Le souper était un peu étrange avec toutes leurs questions. J’aurais aimé les annoncer ma bonne nouvelle, mais j’avais trop peur de leurs réactions! Nous n’avons jamais vraiment discuté de chum ou de blonde, alors je ne sais pas s’ils seraient d’accord avec. J’en parlerai peut-être une autre journée, je ne veux pas nuire à ma journée parfaite!

J’ai passé le reste de la nuit à regarder la télévision et à me détendre. Je me trouve souvent dans la solitude, j’aime ça rêver de ce qui pourrait être de ma vie. Je rêve de tout : du futur, du passé, du présent et même de ce qui ce passe dans mes émissions de télévision préféré. Soudainement je me sens très fatigué. Il est seulement 10h30 du soir, mais je vais aller me coucher. Une fois toute préparée, je me couche sur mon lit. Je ferme mes yeux et je rentre dans le sommeil instantanément.

Il fait noir. Je ne vois pas en grands détails. Je suis dehors, dans un champ vaste et vide. Une silhouette marche dans la distance. Qu’est-ce qui se passe? Ma vision s’éclaircie un peu. Je vois des étoiles dans le ciel. Normalement, j’adore les étoiles dans un ciel obscur, mais elles me semblent un peu sombres. Elles sont presque effrayantes. Pourquoi suis-je dehors de toute façon? Je ne m’en rappelle pas de beaucoup qui s’est passé dans les derniers jours, c’est comme si ma mémoire a été effacée. Je vois clairement maintenant, il y a des montagnes hautes et ombreuses qui se trouvent partout au loin. La silhouette s’avance vers moi. Je me sens très petite en la voyant. Elle est habillée d’un grand type de robe noire. Je commence à entendre des voix qui murmurent de partout autour de moi. Ils chuchotent trop, je ne peux pas comprendre ce qu’ils me disent. Ca me semble très démoniaque. Le plus que la silhouette s’avance vers moi, le plus que la scène se change et le plus que je suis capable de comprendre le murmures. Ils me disent des mots sombres. Je comprends seulement les mots « mort…sang…fuite... » mélangé dans des phrases répétitifs. J’ai peur, je veux crier, je veux m’enfuir, mais je suis incapable. Je reste simplement là, immobile, à regarder cette silhouette sombre s’avancer vers moi. Elle est très proche de  moi maintenant. Le ciel est rouge et les montagnes sont noires. Je vois quelque chose dans sa main, mais je ne sais pas c’est quoi. Elle s’avance vers moi, je la vois en grand détail. L’objet qu’elle tient est un couteau! Je veux m’enfuir! Je ne  veux plus être ici! Elle est juste en avant de moi maintenant. Elle enfonce le couteau dans ma poitrine plusieurs fois! Elle n’arrête pas. Tout ce que je vois est du sang. Le sang coule des montagnes et du ciel. Des flaques de sang sont dispersées partout sur les champs. La silhouette rit de moi! Le rire, si perçant, si horrible, si familier. Je reconnais le rire. Je ne vois pas la face de la silhouette, mais je sais que la personne à l’intérieur est quelqu’un que je connais bien. Le sang envahi ma vision. Tout est rouge, la peine de la lame froide perçant ma peau est horrifiante. C’est fini, c’est comme cela que je vais mourir. Je prends mon dernier souffle…

Je sursaute en me réveillant. L’horreur et la terreur prennent contrôle de mon esprit. Je cours à la toilette pour vomir. Mes rêves ne sont jamais aussi horribles que ca! Je n’ai jamais ressenti toute cette horreur dans un cauchemar! Après avoir vidé la toilette, je retourne à mon lit. J’ai laissé la lumière éclairer l’obscurité, c’est la dernière chose que je veux en ce moment. J’ai encore des frissons et je tremble sans cesse. Je ne me suis jamais senti comme cela, dans la réalité ni dans mes rêves. Ce cauchemar était tellement réaliste! C’était qui la silhouette? Je ne veux même pas y penser. Son rire était diabolique. C’était horrible. Le sang, partout… À chaque fois que je ferme mes yeux, c’est là. Le sang qui coulait des montagnes et du ciel, les flaques de sang, c’était trop. Mais ce qui me dérange le plus est ce rire si horrifiant, si familier, mais je ne pouvais pas figurer c’était qui! Que disaient les voix? Quelque chose à propos de la mort, mais quoi? J’ai des frissons juste à y penser.

L’horloge montre qu’il est 5h17 du matin. Aucune question que je m’endorme, je ne veux jamais avoir un autre cauchemar de ma vie!

Pendant les prochaines heures, j’ai passé le temps à m’assoir sur le sofa avec  la télévision allumé, même si je ne le regardais pas. J’observais tout autour de moi : les murs rouge pâle, les planchers recouverts de tapis blancs et les meubles de bois. Tout me faisait revivre le cauchemar, même les simples murs rouges! Je revivais le cauchemar dans des flashes. Je voyais le sang, j’entendais le rire et les murmures et je me sentais comme si j’allais vomir encore.

Vers 9h45am, ma mère s’est levée.

« Ca va, Katie? » demande-t-elle d’un ton inquiet en me voyant ma face probablement complètement blanche.

« Juste un cauchemar. » Dis-je un peu silencieusement pour cacher ma peur.

« Vraiment? Tu as l’aire comme si tu viens juste de voir un meurtre! »

Je ne pouvais pas lui répondre. Elle s’inquiéterait de moi. En plus, quoi  si elle se moque de moi? Quoi si elle rit de moi disant que c’est stupide? Je ne veux pas ça! J’ai simplement resté dans ma chambre pendant le reste de la journée. Je n’avais pas faim, je me sentais malade.  Juste à penser du cauchemar me fait vouloir vomir. Mes parents essayaient de rentrer dans ma chambre, alors j’ai barré la porte. Je veux être seule, je ne veux pas parler à personne.

Cette soirée, j’ai eu le même cauchemar. J’ai encore vomit. Cette horreur est si affreux, si effrayante! Ma peur agrandie toujours. J’ai encore resté enfermée dans ma chambre. J’ai eu presque aucune pensée, c’est comme si je me transforme en zombie.

La nuit suivante, j’ai eu le même cauchemar encore. La face de la silhouette devient de plus en plus claire. Ce n’était pas une seule personne, mais plutôt plusieurs faces ensembles, mais c’est toujours trop floué. Les murmures deviennent plus claire aussi, je comprends plus de mots, comme «meurtre… âme… fuite… mort». J’a encore peur de ce cauchemar, mais maintenant je me fâche à y penser. Ca m’aide à réaliser que personne n’est fiable, que je ne peux plus faire confiance aux autres. Je veux rester seule pour le reste de ma vie.

Je me suis préparé pour l’école comme d’habitude, mais la marche vers l’école était horrible. Il a neigé encore et il fait si froid! La neige est si laide, je ne sais pas pourquoi, mais je ne l’aime plus. Le soleil qui brille dessus elle la fait sembler belle, mais à l’intérieure, c’est froid. C’est juste une autre fausse apparence. En plus de cet horrible début de journée, lorsque je suis arrivé à l’école, tout le monde me souriait. J’avais envi de crier après eux pour qu’ils me laissent tranquille! Gavin marche vers moi, mais je ne le porte aucune attention.

« Salut, Katie. » dit-il avec un grand sourire sur la face.

J’ai simplement continué mon trajet. Je ne pouvais pas le voir, mais j’imaginais sa réaction cofondée. Ca ne me dérange pas que je viens de l’insulter. Comment est-ce que je l’ai aimé auparavant? Comment est-ce que je l’ai trouvé beau et intéressant? Il est juste comme toutes les autres personnes, ils sont tous conformistes. Ils en veulent de moi, je le sais.  « Salut Katie! Salut Katie! Salut Katie! » à chaque deux secondes! Sérieusement, laissez-moi tranquille! Quand Chloé et Vanessa sont venues me parler, je leurs ai dit de partir. J’ai même coupé mes classes, quelque chose que je n’ai jamais fait auparavant. Je ne voulais pas rentrer en contact avec d’autres personnes.

J’ai encore eu le même cauchemar ce soir. Cette fois, les visages étaient clairs. C’était tout le monde que je connais bien : mes parents, mes anciens amis, Gavin, mes professeurs, etcetera. Les voix étaient clairs aussi, ils répétaient des mots au sujet de la mort comme « horreur… mort… fuite… soupçons… meurtre… sang… », Je ne comprends toujours pas les murmures, ils disent quelque chose à propos de la mort. Peut-être qu’ils m’avertissent que quelqu’un va mourir. Je ne sais pas si ce sera une mort dans la réalité, ou dans mes rêves.

Le reste de la semaine passe comme lundi; je coupe mes classes, j’ignore toutes les personnes qui me parlent et je reste très négative. Chaque fois que je vois le cauchemar, il devient plus clair. La silhouette que je vois est composée de tous les malheurs dans ma vie. C’est comme si la silhouette représente toutes les parties mauvaise de tous ceux que je connais. Ils en veulent de moi, ils veulent me tuer. Les  voix m’avertissent de cela. Ils me disent de m’enfuir, mais je ne veux pas m’enfuir. Je ne sais pas quoi faire, je ne veux plus vivre cette horreur encore ce soir! Il n’y a pas de solution simple! Le sommeil ce soir n’est pas venu facilement.

J’ai ouvert mes yeux, attendant voir les murs violets de ma chambre, mais ce que je voyais était du gris. Le ciel obscur se trouve là où devrait être le plafond. Ce n’était pas comme les autres cauchemars où je me trouve dans un champ, mais ce n’est pas comme ma chambre non plus. En plus, je ne suis pas immobile. J’entends toujours les voix, qui me parlent de la mort. Je ne vois pas la silhouette, mais je sais qu’elle est là. Les voix me parlent plus directement dans ce rêve, ils me disent quoi faire pour me sauver la vie. Ils me dirigent dans une chambre a l’extérieure de la mienne, ou je trouve un petit couteau. Avec le couteau dans ma main, les voix me dirigent vers une autre chambre. À l’intérieure, je vois deux silhouettes avec les faces cachées dans un lit. Ils ne me voient pas, alors j’avance vers eux. Il s’est réveillé! Il bouge! Je rentre le couteau dans la poitrine pour l’arrêter de m’attaquer. Aussitôt que le couteau l’a percée, il s’est dissous dans l’air. Je ne le voyais plus, il est parti instantanément. Avant que l’autre puisse m’attaquer, je l’ai poignardé, et la même chose s’est déroulée. Même s’ils sont parti, je me sens comme s’ils sont toujours la. Peut-être qu’il y en a d’autres à tuer.

Ce qui s’est passé après tout cela n’était pas clair, je ne m’en rappelle pas du tout. Les voix ont prit contrôle de mon corps et ils m’ont dirigée dehors. Plusieurs images grises et flouée passent dans mon champ de vision. Je ne suis presque pas consciente. Tout à coup, je suis arrivée à ce que je pense est mon école. En entrant, je vois des silhouettes partout. J’avais envi de les attaquer et les poignarder, mais les voix me disaient d’attendre. Je reprends un peu plus la conscience lorsque je m’assois dans une salle ressemblant à une salle de classe. Les silhouettes sont partout autour de moi. Je cherche dans la poche de mon grand gilet ou se trouve le petit couteau. Les silhouettes rient de moi. Leurs rires sont perçants et méfiant. Ils me fâchent. Je suis prête à leur tuer quand tout-à-coup…

« Katie Valentine, présente toi au bureau s’il-vous-plait, Katie Valentine présente toi au bureau, merci. » Dit une voix féminine  l’inter come.

Tout est normale. Je suis dans ma classe de géographie, au plein milieu d’une leçon. Je ne suis pas certaine comment que je suis arrivée ici, je ne m’en rappelle pas vraiment de ce qui s’est passé ce matin. Mr. Héron me regarde, signalant que je devrais partir. Tout autour de moi, les élèves chuchotent entre eux. Ils se demandent probablement pourquoi j’ai été appelée au bureau. Je ne peux pas les blâmer, moi je ne sais pas pourquoi non plus. La marche au bureau semblait durer des heures. J’avais peur, je ne savais pas ce que j’ai fais de mal! J’ai passée Vanessa et Gavin dans le couloir, ils se tenaient la main. Vanessa m’a donnée un regard méchant et Gavin m’a simplement ignorée! Qu’est-ce que j’ai fait? Je sais que j’ai été silencieuse pendant les derniers jours, mais Vanessa me traite comme son ennemie! En plus, pourquoi se tenaient-ils la main? Vanessa sais que j’aime Gavin! Pourquoi est-ce qu’ils agissent comme ca? J’ai envi de pleurer!

Finalement, le bureau! En entrant, la secrétaire qui travaillait a son bureau m’a regardée avec un air de sympathie, comme si quelque chose est arrivée. Peut-être que je ne suis pas en trouble. Si je l’étais, mes parents auraient été si fâché contre moi!

« Ma belle, j’ai des très mauvaises nouvelles. » dit-elle, comme si elle retenait quelque chose de très important.

« C’est quoi, madame ? » réponds-je. Je n’ai aucune idée de quoi elle parle. La nervosité que je ressens me fait jouer avec mes poches. Lorsque j’ai mi ma main droite dans ma poche, j’ai senti le couteau.  Tout qui est arrivée ce matin m’est revenu au mémoire. Ma face blanchi, je savais exactement ce qu’allait dire la secrétaire.

« Une de tes voisines a trouvée tes parents mort dans leur lit. Apparemment qu’il allait pour … » Dit-elle, continuant de parler comme si elle essayait de me distraire.

J’ai tuée mes parents. Moi. Ils sont morts, à cause de moi. C’est tout de ma faute. Toute la salle tourbillonne, je suis étourdie et les couleurs s’entremêlent autour de moi. Je suis encore une fois dans mon cauchemar. La peine en était trop, je n’en peux plus. Je les ai tuées! Ils sont morts! J’ai envi d’hurler! Seulement une chose peut m’enlever cette douleur. Je me suis poignardé. En tombant, je vois la vraie face de la silhouette. Ce n’est pas ma famille, ni mes amis, ni mes enseignants ; c’est moi. Je prends mon dernier souffle. Je ferme mes yeux, sachant que cette fois, ils ne vont pas se ré-ouvrir.

samedi 22 octobre 2011

Les Dernières Minutes en Classe (propre)

Il parle toujours, ce vieil enseignant ennuyeux. Tout à propos de lui est ennuyeux : ses lunettes grises, ses cheveux gris, son chandail gris, ses pantalons gris et spécialement sa voix qui est si monotone qu’il me fait vouloir m’endormir au milieu de sa classe. En plus, il enseigne des choses qui ne m’intéressent pas et qui ne m’aiderons jamais dans la vie. Le temps s’écoule lentement, chaque seconde semble durer une minute et chaque minute semble durer une heure. Personne ne l’écoute dans la classe; quelques filles chuchotent dans le coin, si silencieusement qu’on entend seulement quelques mots de leurs voix aigus : « Il a…si beau…WOW! ». À ma gauche, un garçon aiguise son crayon. À ma droite, un garçon s’endorme. Je me demande que pense l’enseignant, comme s’il réalise que personne ne l’écoute. Seulement 10 minutes qui restent, ensuite je peux aller chez moi et me relaxer sans être crié après…

Les secondes s’enfilent lentement, il me semble que les bras de l’horloge grise ne bougent pas du tout. Le garçon à ma gauche continue d’aiguiser son crayon jaune, qui devient de plus en plus petit. Son aiguisoir transparent mauve se remplit de retailles de crayon et commence à s’écouler sur son chandail d’uniforme bourgogne et ses pantalons noirs. Les filles dans le coin continuent de chuchoter. Elles sont si chanceuses, les professeurs  n’entendent jamais les personnes dans le coin de la classe. Je me trouve toujours en avant de la classe, si je dis un mot à la personne a coté de moi, je me fais crier après, mais ce n’est pas comme si j’ai beaucoup de personnes à converser avec; le gars qui dorme ne porterait pas vraiment une conversation si bien que ça et le gars à ma gauche qui aiguise son crayon semble fascinée par la magie d’un aiguisoir mauve. L’horloge me dit qu’il y a encore 4 minutes qui restent dans la classe. Le prof se tourne vers moi pour voir si je l’écoute, alors je fais semblant d’être intéressé. Il continue son discours sur, euh… Attends, quelle classe est-ce que je me trouve? Le prof parle de quelque chose dans les années 1700, alors c’est peut-être histoire. Cette classe est comme une prison: les murs sont gris et aucune fenêtre ne s’y trouve dans la pièce. Seulement deux minutes et demi qui reste, peut être je devrais me divertir. Je dessinerai quelque chose, peut-être un dinosaure orange.

Enfin! Seulement une minute qui reste! Les filles dans le coin de la classe ont arrêté de parler, elles rangent leurs affaires. Le garçon qui aiguisait son crayon commence à ranger ses choses et enlever toutes les retailles de crayon sur son uniforme. Le gars qui dormait s’est finalement réveillé, si silencieusement, comme si rien ne s’est passé et qu’il était réveillé pendant tout le cours. Je commence à ranger mes affaires. Le prof parle encore, comme s’il était dans son propre mode où tout le monde l’écoutait et l’admirait. Toute la classe a l’aire d’être excitée, comme un jeune enfant qui attendait son cadeau de fêté. Seulement 15 secondes!! 14…13…12…11…Oh, quelqu’un à échapper un crayon!...7…6..5…4…3…2..DRIIIIIIIINGG!!!! Tout le monde crie et court à leur casier. On est libre, finalement!

mardi 4 octobre 2011

Les Dernières Minutes en Classe

Il parle toujours, ce vieil enseignant ennuyeux. Tout à propos de lui est ennuyeux : se lunettes gris, ses cheveux gris, son chandail gris, ses pantalons gris et spécialement sa voix si monotone qu’il me fait vouloir m’endormir au milieu de sa classe. En plus, il enseigne des choses qui ne m’intéressent pas et qui ne m’aiderons jamais dans la vie. Le temps s’écoule lentement, chaque seconde semble durer une minute et chaque minute semble durer une heure. Personne dans la class l’écoute; quelques filles chuchotent dans le coin, si silencieusement qu’on entend seulement quelques mots de leurs voix aigus : « Il a…si beau…WOW! ». À ma gauche, un garçon aiguise son crayon. À ma droite, un garçon s’endorme. Je me demande que pense l’enseignant, comme s’il réalise que personne ne l’écoute. Seulement 10 minutes qui restent, ensuite je peux aller chez moi et me relaxer sans être crié après…

Les secondes s’enfilent lentement, il me semble que les bras de l’horloge gris ne bougent pas du tout. Le garçon à ma gauche continue d’aiguiser son crayon jaune, qui devient de plus en plus petit. Son aiguisoir transparent mauve  se remplit de si je dis un mot à la personne a coté de moi, je me fais crier après. Mais ce n’est pas retailles de crayon et commence à s’écouler sur son chandail d’uniforme bourgogne et se pantalons noirs. Les filles dans le coin continuent de chuchoter. Elles sont si chanceuses, les professeurs  n’entendent jamais les personnes dans le coin de la classe. Je me trouve toujours en avant de la classe, alors comme si j’ai beaucoup de personnes à converser avec; le gars qui dorme ne porterait pas vraiment une conversation si bien que ca et le gars a ma gauche qui aiguise son crayon semble fascinée par la magie d’un aiguisoir mauve. L’horloge me dit qu’il y a encore 4 minutes qui restent dans la classe. Le prof se tourne vers moi pour voir si je l’écoute, alors je fais semblant d’être intéressé. Il continue son discours sur, euh… Attends, quelle classe est-ce que je me trouve? Le prof parle de quelque chose dans les années 1700, alors c’est peut-être histoire. Cette classe est comme une prison, les murs sont gris et aucune fenêtre ne s’y trouve dans la pièce. Seulement deux minutes et demi qui reste, peut être je devrais me divertir. Je dessinerai un dinosaure orange.

Enfin! Seulement une minute qui reste! Les filles dans le coin de la classe ont arrêté de parler, elles rangent leurs affaires. Le garçon qui aiguisait son crayon commence à ranger ses choses et enlever toute les retailles de crayon sur son uniforme. Le gars qui dormait s’est finalement réveillé, si silencieusement, comme si rien ne s’est passé et qu’il était réveiller pendant tout le cours. Je commence à ranger mes affaires. Le prof parle encore, comme s’il était dans son propre mode où tout le monde l’écoutait et l’admirait. Toute la classe a l’aire d’être excitée, comme un jeune enfant qui attendait son cadeau de fêté. Seulement 15 secondes!! 14…13…12…11…Oh, quelqu’un à échapper un crayon!...7…6..5…4…3…2..DRIIIIIIIINGG!!!! Tous le monde crie et court à leur casier. On est libre, finalement!